Plusieurs sont les recommandations formulées au sortir de l’atelier national qui a réuni les 27, 26 et 27 septembre 2018 à Kpalimé (ville à 120km à l’ouest de Lomé), plusieurs acteurs de la société civile, des médias, du secteur privé et de l’administration publique.
Outillés sur le Suivi budgétaire/le Budget participatif, le Contrôle Citoyen de l’Action Publique ( CCAP), les Droits Economiques, Sociaux et Culturels et les Droits Civils et politiques, ces participants sous la coordination de l’ONG Association des Jeunes Engagés pour l’Action Humanitaire (AJEAH), structure organisatrice dudit atelier dans le cadre de son projet, « Appui à la consolidation de la bonne gouvernance et lutte contre la corruption dans la région des plateaux au Togo » dont l’Union européenne est le principal bailleur de fonds, et avec l’accompagnement des experts formateurs, sont parvenus à une feuille de route principalement axée sur la mise en œuvre du CCAP dans la région des plateaux. Ainsi donc, ont-ils souhaité l’établissement d’une cartographie des acteurs impliqués dans le CCAP, le renforcement des capacités des acteurs des OSCs et des citoyens, la mise en place d’un réseau régional de CCAP avec un plan stratégique et d’action solide. Dans la suite logique des communications qui ont fait cas du bureau du citoyen déjà mis en place et fonctionnel dans la commune de Kpalimé, il a été prévu un dossier reportage (à réaliser par le média participant Eco conscience tv) qui servira d’exemple aux autres communes de la région en particulier, et du Togo en général, sur cet outil efficace de bonne gouvernance qui rend l’autorité locale redevable de ses actions vis-à-vis du citoyen.
Phase 2 en effet dans la mise œuvre du projet, le renforcement des capacités de ces acteurs sur la bonne gouvernance s’est poursuivi cette fois-ci à Notsé (90 km au nord de Lomé) les 09, 10 et 11 octobre derniers, lors d’un second atelier national.
Au cœur de cette formation, la gouvernance démocratique, les techniques de négociations, les techniques de communication, d’enquête et le plaidoyer. Trois recommandations essentielles formulées à l’endroit des organisateurs sont à retenir à l’issue de cette rencontre: l’établissement d’une cartographie des fournisseurs de timbres, le listing des institutions administratives autorisées à vendre les timbres fiscaux et une aide à apporter aux collectivités locales dans la vulgarisation des informations sur leurs services à l’endroit des citoyens. A préciser que ces propositions font suite à la variation des prix de timbres vendus aux citoyens dans les différentes communes. L’enquête permettra donc de situer les responsabilités afin de combattre la corruption, si averée.