Contribuer à l’amélioration de la qualité de l’environnement et de la santé à travers une gestion durable des produits chimiques dangereux , plus particulièrement des Polluants Organiques Persistants ( POPs) et à une prise de conscience de la dangerosité de ces produits est l’objectif général d’un atelier tenu ce 23 mai 2017 à Lomé, avec comme participants, des cadres impliqués dans la gestion des produits chimiques, notamment des inspecteurs de l’environnement, des phytosanitaires, la police sanitaire et le personnel de justice.
Organisé par le Ministère de l’Environnement et des Ressources Forestières, il s’est agi d’étudier le cadre juridique national et international, dont les obligations de la Convention de Stockholm sur les mesures idoines à adopter pour limiter les conséquences néfastes des dits produits sur la santé humaine et l’environnement. Les substances chimiques et toxiques en question se retrouvent généralement dans des pesticides, les insecticides, des produits électroménagers etc… Des thématiques, telles que la production intentionnel et non intentionnel des déchets POPs, la gestion rationnelle des pesticides suivi d’échanges ont permis aux participants et aux formateurs d’arriver à des recommandations . Ces acteurs sont désormais appelés à relayer l’information dans leurs structures respectives pour une lutte efficiente.
Il faut rappeler que cet atelier s’inscrit dans une vaste campagne de sensibilisation qui a débuté avec le cordon douanier et se poursuivra sur toute l’étendue du territoire national, les villes d’Atakpamé et de Tsévié étant les prochaines étapes. Le Fonds Mondial pour l’Environnement et le Programme des Nations Unies pour l’Environnement sont les principaux partenaires techniques et financiers qui accompagnent ces activités.
C. A